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Le bidul n°289 mars 2024

Le bidul n°289 mars 2024

Comme disait Victor Hugo, « tiens, voilà les giboulées » avant de rajouter « déjà le 8 et le bidul n’est toujours pas mis en ligne »……

Oui Victor on ne peut décidément rien te cacher…
Malgré moult bonnes résolutions toutes parties en fumée, nous ne sommes définitivement pas au point ce mois-ci… mois d’autant plus important que c’est le troisième de l’année, ce qui n’est pas rien.

On corrige donc derechef cette faute de goût en publiant de ce pas par ces mots le bidul de mars.

Numéro #289 mis en lumière par les tessellations de l’inénarrable, l’insatiable, le prolixe érudit, et néanmoins géométrique oblique, Laurent Manoury ! Ne manquez pas d’ailleurs la belle exposition mise en place ce mois-ci par le collectif local art factory, dont Laurent fait partie, au barouf.

Ah oui…!!.. On vous suggère, au bas mot, de bloquer d’ores et déjà votre 8 juin. C’est la date du bidul en fête, 9ème du nom, qui aura lieu chez nos hôtes, les Baltringos, aux Subsistances. Ouvrez les yeux et les oreilles, on vous en dit plus très vite !

Amicalement,

las bidulas y los bidulos

ps:

Victor Hugo n’a pas dit que des conneries, il a aussi écrit de très beaux poèmes qu’il est bon de réciter de temps en tempa, dont celui-ci avec lequel nous conclurons pour ce mois-ci :

Depuis six mille ans la guerre

Depuis six mille ans la guerre
Plait aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.

Les conseils du ciel immense,
Du lys pur, du nid doré,
N’ôtent aucune démence
Du coeur de l’homme effaré.

Les carnages, les victoires,
Voilà notre grand amour ;
Et les multitudes noires
Ont pour grelot le tambour.

La gloire, sous ses chimères
Et sous ses chars triomphants,
Met toutes les pauvres mères
Et tous les petits enfants.

Notre bonheur est farouche ;
C’est de dire : Allons ! mourons !
Et c’est d’avoir à la bouche
La salive des clairons.

L’acier luit, les bivouacs fument ;
Pâles, nous nous déchaînons ;
Les sombres âmes s’allument
Aux lumières des canons.

Et cela pour des altesses
Qui, vous à peine enterrés,
Se feront des politesses
Pendant que vous pourrirez,

Et que, dans le champ funeste,
Les chacals et les oiseaux,
Hideux, iront voir s’il reste
De la chair après vos os !

Aucun peuple ne tolère
Qu’un autre vive à côté ;
Et l’on souffle la colère
Dans notre imbécillité.

C’est un Russe ! Egorge, assomme.
Un Croate ! Feu roulant.
C’est juste. Pourquoi cet homme
Avait-il un habit blanc ?

Celui-ci, je le supprime
Et m’en vais, le coeur serein,
Puisqu’il a commis le crime
De naître à droite du Rhin.

Rosbach ! Waterloo ! Vengeance !
L’homme, ivre d’un affreux bruit,
N’a plus d’autre intelligence
Que le massacre et la nuit.

On pourrait boire aux fontaines,
Prier dans l’ombre à genoux,
Aimer, songer sous les chênes ;
Tuer son frère est plus doux.

On se hache, on se harponne,
On court par monts et par vaux ;
L’épouvante se cramponne
Du poing aux crins des chevaux.

Et l’aube est là sur la plaine !
Oh ! j’admire, en vérité,
Qu’on puisse avoir de la haine
Quand l’alouette a chanté.

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