Kestubouine le 30 avril ? Reviewed by Momizat on . Rin ! Bah vins donc au gite d’Asnières à Chahaignes. Rencontre avec Dorian de l’Asso Mnambule à quelques semaines du festival. Est-ce que tu peux me parler Rin ! Bah vins donc au gite d’Asnières à Chahaignes. Rencontre avec Dorian de l’Asso Mnambule à quelques semaines du festival. Est-ce que tu peux me parler Rating: 0
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Kestubouine le 30 avril ?

Rin ! Bah vins donc au gite d’Asnières à Chahaignes.

Rencontre avec Dorian de l’Asso Mnambule à quelques semaines du festival.

Est-ce que tu peux me parler de l’Asso Mnambule ?

C’est une asso qu’on a créé en 2010. C’est une asso du sud sarthe qu’on a créé à La Chartre. Nous on est une bande de potes du lycée, collège. On est tous issus du secteur La Chartre, Château du Loir et l’idée c’était d’organiser des concerts, des évènements. On a voulu commencer par créer un gros festival mais ça ne s’est pas fait tout de suite. On a commencé à faire des concerts en salle à la Castelorienne. On a fait 5 éditions d’un festival qui s’appelait Crash test session de 2011 à 2015 et après ça on a fait un autre évènement qui s’appelle Kestubouine à Marçon de 2016 à 2019. On est tous bénévoles dans l’association et on a voulu en 2020 faire une grosse édition pour les 10 ans. Et en 2020, il s’est passé ce qu’il s’est passé. On était en confinement un mois avant donc on n’a pas fait et on a reporté en 2021 et en 2021 rebelote. Il y a eu la même annulation.

Donc a repoussé l’édition des 10 ans à une édition de 12 ans de l’association. Ça fait 2 ans qu’on attend maintenant donc on est un peu impatients que ça se fasse et j’ai l’impression que le public aussi a hâte.

C’est quoi ton rôle dans l’asso ?

On est 8 dans le bureau en co-présidence, il n’y a pas de hiérarchie. Moi, je m’occupe surtout de la communication de l’asso et je suis responsable bénévole en plus.

Et comment ça se passe cette année ? J’ai vu que c’est au gite d’Asnières. C’est en extérieur autour du gite ?

Cette année on change de lieu pour avoir un lieu plus grand. Le gite a une grosse grange donc la scène principale sera sous la grange et après, oui effectivement, la grande majorité des choses c’est dans le champ qu’il y a autour du gite. Le gite a un parc arboré où on va faire toutes les activités de l’après-midi et il y a le Loir juste à côté. On se fait plaisir, c’est une édition spéciale, on l’a toujours vu comme un « one shot Â». Cette année on espère être à 1500 ou 2000 personnes parce que le lieu permet ça. Et même s’il y a autant de personnes, il y a un grand espace pour faire le marché l’après-midi. Il y une aire d’accueil (pour camper) avec des sanitaires sur place. On espère que ça va faire venir plus de monde que d’habitude parce qu’on fait une programmation plus professionnelle avec 2 scènes, il y a un spectacle d’arts de rue le soir aussi, on n’a jamais fait ça avant.

J’ai trouvé qu’on sent l’envie de mettre en avant les acteurs locaux et aussi le terroir sarthois, notamment à travers la bouine mais aussi dans les vidéos. Est-ce qu’il y a une volonté spéciale de mettre ça en avant cette année ?

Cette année, non ! C’est un peu l’esprit de Kestubouine en fait. On a toujours voulu mettre en avant la ruralité, les produits du terroir. On a toujours fait un marché de producteurs à Kestubouine. Notre idée, c’est de mettre en avant les circuits courts. On pense que c’est important économiquement de ne pas passer par des revendeurs. On défend la culture paysanne aussi. On a vraiment envie de mettre ça en avant dans notre évènement parce que, dans nos vies, on essaie de n’acheter qu’au marché, que directement aux producteurs. Donc le moindre truc qu’on achète pour le festival on se demande comment éviter les supermarchés. C’est un but un peu politique, de se dire : « nous on a envie que l’argent serve à nourrir des travailleurs. Â» Il y a un côté décroissant aussi dans tout ça. On a toujours fait la communication aussi en mettant en avant les produits du terroir, en mettant en avant le côté pécore qu’on a car on a grandi ici. On est d’ici et on trouve que nos anciens ont plein de trucs à nous apprendre. On aime bien jouer là-dessus, sur ce côté rural et tous les bénévoles sont (plus ou moins) déguisés. On essaye de s’habiller comme nos grands parents s’habillaient à notre âge et la déco c’est ça. Même la nourriture c’est ça aussi : un gros plat en sauce, pas un truc très moderne. On essaye de rester un peu sur ce côté fête populaire qu’il y avait dans nos campagnes, un peu bal. C’est un peu l’esprit de Kestubouine de mettre ça en avant mais avec des valeurs assez modernes quand même, car on vit avec notre temps aussi. C’est pour ça qu’on fait venir aussi des groupes électro ou punk. On a trouvé un juste milieu entre les deux qui est plutôt pas mal. Cela permet de ramener des anciens qui viennent au marché, des jeunes parents qui viennent avec leurs enfants pour les animations et puis des jeunes qui viennent juste voir des concerts. Et puis il y a la bouine, à la base Kestubouine, c’est une fête de la bouine. Donc c’est remettre en avant une recette qui est un peu oubliée.

Qu’est-ce qui motive vos choix en termes de programmation ? Est-ce qu’il y a une volonté d’attirer différentes générations ? Est-ce que vous vous faites plaisir ?

Il y a un mélange de tout ça. Déjà on est assez éclectiques dans l’association, dans les gens qui programment. On essaye de programmer des choses qui nous plaisent à nous. Après il y a toujours ce côté, qu’est-ce qui va plaire à notre public aussi donc on essaye de contenter tout le monde, de trouver un juste milieu entre des groupes locaux, entre une programmation qui plaît à notre public… Y’a le budget qui fait beaucoup aussi. La technique aussi. En programmation, on essaie de faire jouer des groupes qu’on a déjà vus. Princesse Napalm qu’on fait jouer, sur scène ils ont une prestance, c’est vraiment un groupe à regarder. Opsä Dehëli aussi, ça va être la grosse fête, c’est juste trop bien. C’est que de la musique du monde. C’est gros soleil, ils sont 12 sur scène. Ça envoie ! C’est typiquement le genre de groupe qui nous plaît et qui va faire plaisir au public.

Est-ce qu’on peut acheter sa place en pré-vente ?

Non, c’est que sur place. C’est prix libre l’après-midi et cette année, on a décidé de mettre à 10€ à partir de 20h car c’est un sacré budget et il y a 7 groupes et un spectacle d’arts de rue.

Pour la bière Kestubouine (qu’on déguste), vous avez fait votre recette ?

On a mis en place une recette avec les gens de Septante Deux. On leur a dit ce qu’on voulait à peu près comme type de bière. Vu que c’est la bière qui va être vendue en majorité au festival, on voulait un truc assez léger, pas trop lourd, pas trop épais. Donc on a fait une pale ale. On voulait un truc assez aromatique donc il nous a trouvé du houblon aromatique. C’est que des céréales françaises dedans. Il a mis du flocon d’avoine aussi. Et puis on voulait une bière pas trop amère. Il y a un petit peu d’amertume mais ça passe bien. Elle a du goût sans être trop lourde donc c’est l’équilibre qu’on voulait. Après on n’est pas brasseurs donc on a fait vachement confiance à Clovis (le gérant de Septante Deux) quand même. Et puis on a surtout fait les assistants le jour du brassage. On les a aidés mais c’est quand même eux qui ont fait le boulot et puis on a fait la mise en cannette avec eux aussi. On en a fait une petite vidéo que tu as vue avec une petite vidéo de chaque bar qui la vendent aussi. Donc il y a 6 bars dans le sud sarthe et puis la brasserie qui la vend aussi. L’idée c’était de faire parler du festival et faire un petit plan de com’. Souvent les clients demandent une bière kestubouine, puis l’autre il va entendre et ça fait causer. C’est un peu le but et ça marche bien, c’est cool. Puis elle est bien vendue. C’est en édition limitée alors on en garde pour nous, pour l’évènement.

Peux-tu me parler du village d’assos ?

C’est la première année qu’on a un village d’assos. C’est un village d’asso militant plutôt, écolo, social… cocami, c’est une asso de Chahaignes qui fait de l’accueil aux migrants depuis plusieurs années. Ils accueillent des gens sans papier, qui sont dans le besoin, ils les hébergent, ils essaient de leur trouver des choses à faire, du boulot. C’est aussi mettre en avant des assos qu’on aime bien, créer du débat sur l’évènement. C’est ça qui fait l’identité du festival aussi, c’est amener pleins de choses différentes sur un même lieu. Du coup ça ramène pleins de gens différents car on y retrouve tous un truc.

Merci Dorian pour cet échange.

Le mot de la fin : Amenez vos gobelets !!! et venez nombreux ! Rendez-vous le 30 avril ðŸ˜‰

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